Chaque jour comme une vie

• Michel Peterfalvi [auteurs]

Chaque jour comme une vie

Format : 13 x 19 • 280 pages • ISBN : 978–2–37672–048–5 • 32 €

« Un livre qui explore l'essentiel de ce qui fait la connaissance de soi et touche profondément par la qualité de ce qui est dit. »

Revue 3e Millénaire n° 149, 2023

Michel Peterfalvi est né en Hongrie le 17 février 1918.

Il passe son enfance à Budapest. À 19 ans, les études supérieures étant interdites aux juifs en Hongrie, il vient en France pour suivre des études de médecine.

Avant la fin de ses études, il est arrêté en 1944, sur dénonciation, et déporté à Auschwitz. C’est avec beaucoup de retenue qu’il évoquait parfois son séjour dans les camps nazis. Au moment de la libération, un sauve qui peut des nazis le fait circuler dans un train sans but, pendant des jours, gravement malade et entouré de déportés mourants.

C’est dans ce train qu’il se sent soudain revivre et fait l’expérience mystérieuse d’un véritable silence qu’il cherchera par la suite à comprendre et à retrouver. Cette recherche aboutira à sa rencontre avec l’enseignement de G.I. Gurdjieff, à la fin des années 40.
À cette époque, il fait la connaissance d’un élève de Monsieur Gurdjieff et de Madame de Salzmann, Henri Tracol, dont il deviendra très proche. Il l’accompagnera fidèlement jusqu’à la mort de ce dernier en 1997, et deviendra responsable de plusieurs groupes de chercheurs à Paris, à Gordes, ainsi qu’en Allemagne et en Hongrie.

Il meurt à Paris le 27 mars 2014.

Michel Peterfalvi n’a pas écrit.
Mais il avait accepté, à partir de l’été 2005, qu’on l’enregistre au cours des rencontres de Gordes.

On pouvait sentir que Michel Peterfalvi faisait corps avec la parole qu’il prononçait, expression d’une pensée très fine. Mais le plus précieux pour nous était son insistance à écouter la source dont elle jaillissait afin d’en découvrir le sens caché. On se retrouvait alors au cœur de son enseignement.
    
Michel Peterfalvi nous invitait à éprouver « chaque jour comme une vie ». Le matin il « captait », comme il le disait, le thème qui allait orienter notre effort dans le cours de la journée. Les repas et les réunions diverses étaient des occasions de témoignages et d’échanges autour de ce thème.

Ce sont quelques-uns de ces échanges qui ont été retranscrits ici. Sa pensée, précieuse pour tous les chercheurs, y survit comme un écho de sa présence.